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22/12/2006

L'UMP a tenu jeudi à Bordeaux son dernier Forum de l’Union

medium_images.3.jpgLors du dernier forum UMP, Nicolas Sarkozy a appelé l'UMP à se "tourner vers l'avenir", assurant que "le passé laisse des cicatrices, l'avenir offre des promesses".

Se tournant vers Michèle Alliot-Marie, Nicolas Sarkozy a assuré: "J'aurai bien besoin de vous", soulignant qu'il devrait "bien sûr tenir compte des idées que chacun aura exprimées".

Michèle Alliot-Marie a salué un "débat dans le respect des personnes".

"Chacun d'entre nous ne compte pas beaucoup, ce qui compte c'est ce que nous allons faire en France, parce que nous avons en commun une certaine idée de la France ", a-t-elle conclu.

Les amis de Michèle ALLIOT-MARIE, sur la 6ème circonscription des Pyrénées Atlantiques, l’assurent de leur fidélité et de leur amitié.

BONNES FETES A TOUS

21/12/2006

MAM en direct de Bordeaux

FORUMS DE L'UNION

 Michèle Alliot-Marie sera à Bordeaux,
le Jeudi 21 décembre à 17h00,
à l'occasion du 3ème Forum de l'Union,
sur le thème de la Fraternité.

 

En attendant retrouvons les interventions video de MAM lors du dernier forum de LYON

2ème Forum de l'Union :

"L'ÉGALITÉ"
Centre de Congrès de LYON

1ème Intervention de Michèle Alliot-Marie

2ème Intervention de Michèle Alliot-Marie

3ème Intervention de Michèle Alliot-Marie

4ème Intervention de Michèle Alliot-Marie

5ème Intervention de Michèle Alliot-Marie

6ème Intervention de Michèle Alliot-Marie

7ème Intervention de Michèle Alliot-Marie

 

 

 

 
 

 

 
 

 

19/12/2006

Dernier Forum de l'Union Jeudi 21 à Bordeaux

medium_forum_fraternite_avant.3.gifVENEZ NOMBREUX SOUTENIR MAM A BORDEAUX

INSCRIPTION OBLIGATOIRE :

lesforums@u-m-p.org

24/11/2006

L'ascension de Michèle Alliot-Marie

La chronique de Alain Duhamel
Alain Duhamel 

Jeudi, on a pu constater que Nicolas Sarkozy et Michèle Alliot-Marie s'étaient rabibochés. La date de clôture des candidatures a été retardée. Et il a dit du bien d'elle sur TF1. Bref, il y a du mieux. Du coup, quelles peuvent être les intentions de Michèle Alliot-Marie ?

Je crois que ses intentions sont devenues tout à fait claires. D'ailleurs il suffisait d'écouter hier, Patrick Ollier, qui est le président de la commission UMP des affaires économiques à l'Assemblée nationale, et à la ville le compagnon de Michèle Alliot-Marie, pour s'en douter. Parce que s'il n'a pas tout à fait vendu la mèche, il a largement laissé passer le bout du nez. Michèle Alliot-Marie a toujours eu envie d'être candidate à la candidature. Elle en a de plus en plus envie, irrésistiblement envie, et maintenant les circonstances s'y prêtent. Ça fait des mois qu'elle sillonnait la France et les fédérations, qu'elle bataillait pour qu'il puisse y avoir l'expression d'idées différentes au sein de l'UMP, expliquant que rien n'était joué, qu'on ne savait pas ce que seront les circonstances, que le temps des femmes survenait, bien entendu, bref, elle piaffait.

La seule difficulté qu'elle avait, c'était de savoir si cette candidature, et elle laissait là-dessus l'équivoque planer, aurait lieu à l'extérieur de l'UMP ou à l'intérieur de l'UMP. Maintenant qu'elle a passé un compromis avec Nicolas Sarkozy, qu'elle a obtenu largement satisfaction sur le calendrier, qu'elle a obtenu des garanties pour l'organisation de vrais débats, eh bien maintenant ce sera à l'intérieur de l'UMP. Elle sera candidate à la candidature, à l'intérieur de l'UMP.

- Que peut-elle espérer exactement en faisant acte de candidature ?

Vous savez, Michèle Alliot-Marie a beaucoup de considération pour elle-même, c'est une femme intelligente, organisée, professionnelle, ambitieuse, méthodique, elle a déjà réussi à être présidente du RPR contre les pronostics et contre l'Elysée. Donc, ça prouve qu'en campagne, il ne faut pas sous-estimer. Les militants l'aiment bien, en gros. Les électeurs la considèrent, elle est une des personnalités les plus populaires, une des trois personnalités les plus populaires de l'UMP, donc elle fera de toute façon figure honorable. Et puis, elle bénéficiera peut être aussi de l'effet Ségolène Royal, en faveur des femmes.

Alors cela étant, on sait très bien que personne ne battra Nicolas Sarkozy à la régulière, à l'intérieur de l'UMP, qu'il en est le président, que beaucoup, la majorité même, des militants sont venus pour lui, que dans les sondages dont on a vérifié la validité, il est évidemment très largement en tête. Mais c'est quand même très intéressant pour Michèle Alliot-Marie, parce que si elle fait un score, entre 15% et 25%, peut être entre les deux, si elle fait un score de ce genre, elle se renforce terriblement, elle devient la seconde personnalité à l'intérieur de l'UMP, ça signifie qu'elle pèse davantage qu'Alain Juppé ou que Jean-Pierre Raffarin, et que Jean-Louis Borloo, par exemple, ou François Fillon, auront tout à fait intérêt à la regarder de près.

Jacques Chirac et Dominique de Villepin l'encouragent-ils ou la laissent-ils simplement faire ?

Jacques Chirac la soutient, il la soutient d'abord parce qu'il aime bien jauger les gens, il avait failli en faire son Premier ministre à la place de Villepin, ensuite parce que c'est un équilibre par rapport à Nicolas Sarkozy, et puis que ça lui permet d'être plus fédérateur et arbitre que jamais. Donc lui, il est pour. En revanche, Villepin, il ne peut pas l'en empêcher, il est bien clair que si elle est candidate à la régulière à l'intérieur de l'UMP, ça lui rend beaucoup plus difficile, lui, d'être éventuellement candidat à l'extérieur de l'UMP.

23/11/2006

Lu dans le Figaro ce matin

UMP : Sarkozy ménage Alliot-Marie

Nicolas Sarkozy a fait adopter, hier soir, le calendrier de désignation du candidat pour 2007. Il a concédé à Michèle Alliot-Marie l'organisation de « forums ».

« ON S'EST MIS d'accord à l'unanimité sur une méthode, une procédure, un calendrier » : à sa sortie du bureau politique, hier vers 20 h 40, Nicolas Sarkozy a invoqué « l'inquiétude des électeurs de la majorité » pour se réjouir de la « bonne nouvelle ». « Ma responsabilité de président de la famille, c'est de rassembler, d'apaiser, de rassurer et, d'une certaine façon, de protéger », a-t-il ajouté.

Sortie juste avant lui du siège de l'UMP, Michèle Alliot-Marie a joué les bonnes perdantes. En tête à tête puis au cours de la discussion collective, elle a plaidé en vain pour que le 14 janvier soit « le point de départ d'une dynamique de débat », et que la désignation du candidat soit repoussée de « deux ou trois semaines ». « Le choix des participants a été un peu différent, a-t-elle admis. Ce qui est important, maintenant, c'est que nous puissions mettre en place les forums qui vont permettre à chacun d'exprimer ses vues. » L'ancienne présidente du RPR est-elle prête à affronter le favori des sondages selon la procédure définie hier ? Réponse : « Comme la date limite de dépôt des candidatures a été repoussée, vous devrez attendre pour le savoir. »

Les modalités de sélection du candidat proposées par Nicolas Sarkozy ont donc toutes été approuvées (lire ci-contre). Éric Woerth et Bernard Accoyer y ont ajouté leur grain de sel : une commission sera constituée pour mettre au point les « forums interrégionaux » censés permettre à chacun, « candidat ou pas », de participer à la précampagne. Conscient, selon ses proches, d'en avoir « trop fait » en rabrouant Michèle Alliot-Marie jeudi dernier, au conseil national de l'UMP, le numéro deux du gouvernement s'était juré de ne pas commettre la même erreur lors de son rendez-vous avec le ministre de la Défense.

D'où sa proposition de repousser la date limite de dépôt des candidatures internes au 31 décembre et son intentention de promettre à MAM, au cas où elle se déciderait à l'affronter, un « vrai débat, en face à face, et pas côte à côte comme les socialistes, à la télé ou dans la presse écrite ».

L'intéressée s'est bien gardée d'aborder le sujet en conseil national. Elle a eu trop à faire à se battre seule contre tous, ou presque, pour obtenir le report du choix du candidat. Il n'y a pas eu de vote, mais tout le monde y est allé de son couplet en faveur du « rassemblement ». Jean-Pierre Raffarin a remercié Nicolas Sarkozy de « l'ouverture faite sur la date de dépôt des candidatures ». Antoine Rufenacht, directeur de campagne de Chirac en 2002, a souligné, à l'attention du très antisarkozyste ministre de la Recherche , François Goulard, qu'on « ne peut pas tenir des propos de division à l'extérieur », et prévenu MAM qu'il serait dangereux « de repousser la date du congrès de l'UMP alors que le PS s'est déjà trouvé une candidate ». Seul Patrick Ollier a vraiment soutenu sa compagne.

 Pérennité de l'union

Mais, le matin, lors de la réunion des députés convoqués par le président de groupe Bernard Accoyer, Ollier avait assuré qu'elle ne voulait pas « se situer en dehors du parti » et qu'elle était « respectueuse des règles ».

Avant cette réunion marquée par l'exaspération des élus devant le retour de la guerre des chefs, le très policé Édouard Balladur avait lui-même exprimé son mécontentement devant les quelque 35 parlementaires conviés à son petit-déjeuner mensuel. Revenant sur l'attitude de MAM après les sifflets du conseil national, il a expliqué : « Il m'est arrivé à moi aussi d'être sifflé et je n'en ai pas fait toute une histoire. » L'ancien premier ministre a jugé que la réaction de Michèle Alliot-Marie n'avait « pas été d'une grande suavité ».

Le cas MAM provisoirement réglé, reste le problème Villepin. Absent hier, le premier ministre est convenu avec Sarkozy qu'ils prendraient aujourd'hui leur petit-déjeuner ensemble. En guise de prélude à cette rencontre, le chef du gouvernement a repris hier quelques-uns des classiques de son répertoire antisarkozyste devant le congrès des maires de France, hier matin. Ce qui a sans doute contribué au « rassemblement », hier, rue La Boétie.

Quant à la pérennité de l'union, les partisans du chef de l'UMP restent prudents. Selon eux, le scénario des prochaines semaines est écrit depuis la victoire de Ségolène Royal sur ses rivaux. La favorite du PS va connaître l'ivresse des cimes sondagières, ce qui risque fort d'entraîner une recrudescence des attaques contre Sarkozy à droite. La question, est : pour combien de temps ?